EN

 

The series of cells, initiated by Adèle Tilouine in 2014, is composed of paintings picturing plant, animal, mineral and imaginary cell cuts, which exploit the aesthetics of scales invisible to the naked eye.

 

Mostly made with oil and pigments on circular canvases between 10 and 100 cm in diameter, the "Cells" are designed to be seen in all directions around a central axis and are intended to be put in motion using a motor attached to the back of the frame causing the rotation of the canvas. This movement comes to express both the life that animates the cellular system and the one that occurred during its realisation by the artist, who rotates the composition during its development. Each canvas is thus intended to be seen literally as it was created. Juxtaposed on the same surface, these round canvases that rotate at different speeds evoke the gears of an immense machine and reveal an imaginary world on a proto-cellular scale. It is a matter of taking literally Alfred Gell's definition of art as forms that produce an effect and disrupt the ordinary perception of reality. The register of emotion explored here is that of the process of creation, both of life and of art, but also of the creation of life through art.

 

The artist uses the cellular forms as patterns and plays with the scales, both by widely enlarging microscopic elements and by using supports of various sizes. Exploring the language of cellular elements and its variations through playing with their shapes and the range of their surprisingly artificial colours, which she restores on circular supports, Adèle Tilouine organises her compositions around symmetry and asymmetry, scale variations and interlocking structures. 

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FR

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La série des cellules, initiée en 2014 par Adèle Tilouine, est composée de toiles représentant des coupes cellulaires végétales, animales, minérales et imaginaires, qui exploitent l’esthétique des échelles inaccessibles à l’œil nu.

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Réalisées pour la plupart à l’huile et aux pigments sur toiles rondes comprises entre 10 et 100 cm de diamètre, les « Cellules » sont conçues pour être vues dans tous les sens autour d’un axe central et sont destinées à être mises en mouvement à l’aide d’un moteur fixé au dos du châssis entraînant la rotation de la toile. Ce mouvement vient exprimer à la fois la vie qui anime le système cellulaire et celui qui a présidé à leur réalisation par l’artiste, qui fait tourner la composition lors de son élaboration. Chaque toile a ainsi pour vocation à être vue littéralement telle qu’elle a été créée. Juxtaposées sur une même surface, ces toiles rondes qui tournent à différentes vitesses évoquent les engrenages d’une immense machine et donnent à voir un monde imaginaire à l’échelle proto-cellulaire. Il s’agit de prendre au pied de la lettre la définition théorisée par Alfred Gell de l’art comme formes qui produisent un effet et qui perturbent la perception ordinaire de la réalité. Le registre d’émotion ici exploré est celui du processus de création, aussi bien de la vie que de l’art, mais aussi celui de la création de la vie par l’art.

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L’artiste emploie les formes cellulaires comme des motifs et joue avec les échelles, aussi bien en agrandissant de manière considérable des éléments microscopiques qu’en employant des supports de tailles variées. Explorant le langage des éléments cellulaires et de ses variantes par le jeu de leurs formes et de la gamme de leurs surprenantes couleurs artificielles, qu’elle restitue sur des supports ronds, Adèle Tilouine organise ses compositions autour de la symétrie et de l’asymétrie, des variations d’échelle et de l’emboîtement des structures.

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